Nous avons terminé notre séjour à Bamako par la visite du centre de transfusion sanguine et de l’école Pierre Dubois a Samanko afin de remettre le matériel qui leurs était destiné.
Retour par Paris avec nos 660 kg de bagages
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Ce soir, nous avons eu le plaisir et l’honneur de dîner chez Monsieur Ag Hamani, ancien premier Ministre . Nous avons fait sa connaissance lorsqu il était ambassadeur du Mali en Belgique en 2003. Lors de nos passage à Bamako,Il ne manque jamais l’occasion de nous inviter et de nous faire part de sa pertinente analyse de la situation.

Ce matin, nous avons remis les clés du Landcruiser au Chef Mohamed , responsable du village de Tintelout, à quelques kilomètres de Tombouctou. Ce véhicule est destiné au transport des enfants, des malades ….
L’après fut consacré à la visite de centre de soins pour les enfants atteints de la maladie du noma. Ce centre rebaptisé « centre Jean Claude Bosquet » a reçu, outre un nouveau véhicule, de nombreuses caisses de médicaments

Après une matinée passée à Mopti., direction le Pays Dogon. (150 kms ). Ce lieu magique  fait partie  des « dix endroits du monde à voir avant de mourir ». Le peuple Dogon est installé sur et sous les falaises de Bandiagara, qui s étendent sur 150 kms à travers le Sahel. L’Unesco a déclaré cet endroit patrimoine mondial de l’humanité. Paysage magnifique et unique. Difficile de se restaurer, les touristes ayant fui depuis deux ans. Le retour sur la paisible ville de  Segou nous pris la journée après une halte à Djenné connue pour son impressionnante mosquée en terre battue.
La température avoisine régulièrement les 40 degré .

Nous avons quitté les berges paisibles de Segou pour prendre la direction de Mopti. Une étape d environ 500 kilomètres. Nous nous sommes bien entendu arrêtés chez Sœur Suzy à qui nous avons remis nos nombreuses caisses composées de médicaments, matériel scolaire et peluches. Le véhicule que nous lui avions donné en 2009, en collaboration avec le rotary de Tienen est toujours dans un état impeccable.   Les biberons et tétines viennent bien à point dans ce centre de soins particulièrement  bien entretenu. 70 familles viennent chaque semaine chercher leur dose de lait pour la semaine.

Ce matin nous remis au centre du Noma Jean Claude Bosquet, le véhicule, le matériel  médical (gants, fils de suture, médicaments …..) ainsi que les fonds.  Le docteur Traore a apprécié ces dons à leurs justes valeurs.  Demain, nous rencontrerons les responsables du centre de transfusion de Bamako pour leur remettre le frigo promis.

Les véhicules sont réparés fin de matinée, grâce à l’habilité d’un mécano surdoué.  Route puis piste épouvantable jusqu’à Kouroussa où nous dénichons un « hôtel » qui a perdu toutes ses étoiles depuis bien longtemps. Une bonne assiette de pâtes locales, et dès 7 heures du matin nous revoilà répartis pour notre dernière étape vers Bamako.  3 heures 30 pour franchir les douanes, gendarmeries et polices guinéennes et malienne et nous voici au Mali. Arrivés au Rabelais vers 18h30, fatigués mais heureux d’avoir menés à bien cette opération.

Demain : jour off et accueil de l’équipe Ter porteuse de la pièce défectueuse du Discovery qui nous permettra de continuer le périple.

L’épave d’un Range Rover nous permet de récupérer une transmission +/- compatible. Nous croisons les doigts.
Arrivée à la tombée de la nuit à Mamou, la piste a de nouveau fort éprouvé les mécaniques.
Nous profitons de ce nouvel arrêt pour réparer l’échappement du Nissan, le radiateur du Mitsubushi et à nouveau un bruit suspect au Discovery…

Nous profitons de notre passage en Guinée pour visiter le massif du Fouta-Djalon, un plateau verdoyant avec des pics culminants à 1000 m.  Situé au cœur du pays Peul, il est aussi la source des fleuves Niger et Sénégal. Cette région reste peu visitée vu le manque d’infrastructures touristiques. Pendant la réparation des véhicules, une partie de l’équipe se rend au chutes de Saala par une piste cahoteuse. C’est sur cette piste que la transmission du Discovery cassa brutalement.   Il ne reste plus qu’à trouver une pièce compatible.

L’état des pistes a éprouvé non seulement nos ardeurs physiques mais également les véhicules.
La poussières, les ornières et les nombreux « nids de vaches » perdurèrent durant les 3 jours de traversée de la Guinée. Une fois de plus nous fûmes étonnés par la qualité des mécaniciens africains que ce soit à Labé ou à Mamou, les réparations devraient tenir (comme on dit ici si Dieu le veut) jusqu’à Bamako. La beauté des paysages nous font oublier la fatigue et les problèmes mécaniques.